L'histoire

Le commencement

63 ans pour atteindre la deuxième division

En 1946 est créée l’Amicale Laïque Basket rattachée à UFOLEP qui décroche de multiples titres de CHAMPION des FLANDRES.

En 1965, cette Amicale devient ASR pour être affiliée à la Fédération Française de basket-ball. L’ASR devient ensuite l’ASRT pour associer les villes de Ronchin et Fâches-Thumesnil.

En 1987-1988, le club évolue en Nationale 4, puis en
Nationale 3 la saison suivante pour atteindre la nationale 2 en 1989-1990.

Lors de la saison 1992-1993, l’ASRT devient l’ASRT Lille Métropole. L’équipe joue désormais à la salle Jean-Zay de Fâches-Thumesnil. Mais suite à un forfait général et un dépôt de bilan, Ronchin et Fâches-Thumesnil se scindent : Ronchin devient le RBC tandis que Fâches prend le nom de La Mélantoise Basket. Le club repart du niveau excellence régionale.

En avril 1995, Servais Tomavo est nommé Président du club.

Celui-ci fusionne au début des années 2000 avec le Lille Université Club. En 2005, le club prend ses quartiers à Lille même, au Palais des Sports Saint-Sauveur. Puis il gravit les échelons en étant champion de Nationale 3, Nationale 2 puis de Nationale 1 et accède donc pour la saison 2009/2010 en Pro B, le dernier échelon avant l’élite.

LA PERIODE PRO B

Un club qui s'installe durablement dans le giron de la LNB

Pour sa première saison dans l’antichambre de la Pro A, le LMBC crée la surprise, termine 3ème de la saison régulière et se qualifie pour les play-offs, où il est éliminé en quart de finale par Nanterre. Lors de l’intersaison 2010, le club change de statut et devient une Société Anonyme Sportive Professionnelle. La partie élite devient donc le LMB SASP, la section amateur restant associative et conservant le nom de LMBC ou Lille Métropole Basket Clubs.

 

Lille terminera successivement 15e (2010-11) puis 11e deux fois d’affilée. 2013-2014 sera la saison la plus difficile du club puisque le LMB termine aux portes de la relégation (16e) et se sauve au point-average particulier (pour deux petits points) après avoir disputé une saison éreintante de 44 matchs.

En 2014-2015, Lille, après une première partie de saison chaotique, change d’entraîneur et fait appel à Neno Asceric. Après 4 mois dantesques, le club termine aux portes des Playoffs, à la 9ème place.

Le LMB retiendra la leçon et décrochera son billet pour les phases finales en 2015-2016, éliminé en 2 manches serrées par Fos Provence Basket (69-68 puis 80-88).

Il reproduira cette qualification en 2016-2017, terminant la phase régulière à une belle troisième place, la meilleure de l’histoire du club, avec 21 victoires pour 13 défaites. Evreux aura raison des lillois en 3 matchs au premier tour, un résultat qui laissera tout le monde sur sa faim, persuadé que les lillois pouvaient faire mieux. Les blessures de Thomas Ceci-Diop, Dequan Jones et Luka Asceric auront forcément eu un impact que peu avaient su décrypter en amont. C’est une fin de cycle et le LMB doit repartir avec du sang neuf.

C’est Jean-Marc Dupraz qui s’assoit sur le banc lillois la saison suivante. Le champion de France 2014 avec le CSP Limoges ne tarde pas à mettre sa touche et réalise, avec un groupe extrêmement homogène et quelques belles trouvailles (Suka-Umu, Remekun), la saison la plus aboutie de Lille : 23 victoires en saison régulière (record du club), une 5ème place et surtout une demi-finale des Playoffs face à Roanne.

UNE NOUVELLE ÈRE DÉBUTE

Celle des redgiants

 2017-2018 sera aussi marquée par le changement de présidence. Bienvenue Djomatin succède à l’emblématique Servais Tomavo à la présidence du club. Administrateur du club depuis de nombreuses saisons, il connaît le LMB par coeur et arrive avec un objectif : structurer le club et sa gouvernance, rajeunir son image. Pour cela, il établira un projet ambitieux intitulé Alley-Oop 2022, feuille de route pour 4 ans, reposant sur 4 piliers : l’ancrage territoriale, la formation, le développement commercial et le jeu. Incarnation de ce projet, le nouveau logo du club tourne résolument la page LMBC pour aller vers un acronyme désormais marque de fabrique de tout un territoire quand on évoque le basket lillois : les REDGIANTS.

 

L’exercice suivant sera malheureusement plus compliqué : blessures, mésententes et au final un maintien sans problème mais le groupe qui avait peu changé par rapport à la saison précédente espérait plus. Il finira 14ème, un rang devant le voisin denaisien.

La saison 2019-2020 devait donc être celle du rebond. Après un début de championnat passé dans le milieu de tableau (12e place à la fin de la phase aller), le LMB était l’équipe en forme avec 6 victoires sur les 7 derniers matchs et une sixième place occupée au moment de l’arrêt brutal des compétitions en mars 2020.

 

La saison suivante serait celle de la solitude. Un huis clos géant gouverné par les incertitudes liés aux cas covid, une absence de public cruelle pour des sportifs tant en quête de partage d’émotions. Mais au bout de 10 mois dans une succession de bulles, la lumière avec deux matchs ouverts au public : deux rencontres face à Paris et Blois anecdotiques pour le LMB puisque les playoffs ne seraient pas joués, le LMB terminant au 9ème rang avec un bilan de 18/16. Nicolas Taccoen l’emblématique capitaine exemplaire en profitait pour tirer sa révérence à 34 ans et après 12 saisons passées dans la capitale des Flandres.

 

 

2021-22 n’allait pas seulement être le tournant du retour du public dans les salles. Il serait aussi celui d’un changement d’entraîneur. Exit Jean-Marc Dupraz après 4 années de bons et loyaux services. C’est son adjoint de toujours au club, Maxime Bézin qui prenait les rennes de l’équipes. Après un début de saison prometteur, Lille allait se prendre les pieds dans le tapis en décembre/janvier et remonter péniblement la pente en mars pour finir la saison, stressé par la perspective de la descente qui n’aura finalement pas lieu au prix d’une belle fête à domicile contre Boulazac, théâtre du dernier match de Jean-Victor Traoré et de Tony Dorangeville. Au final, Lille se maintient avec un bilan relativement flatteur (14/20) qui lui aurait permis sur d’autres saisons de finir au douzième rang…

 

 

Le LMB se devait de rebondir. Il le fera et de quelle manière ! Un groupe revu en profondeur avec de nombreux départs et seuls deux joueurs encore sous contrat (Thirouard-Samson et Essomé Miyem). Le recrutement malin, la capacité à faire progresser les jeunes joueurs ou encore à remettre au devant de la scène des garçons revanchards, la rigueur tactique de Maxime Bézin. Autant d’arguments qui ont permis de voir des joueurs comme Bastien Vautier ou encore Carl Ponsar venir. Ou même de faire revenir des noms comme Luc Loubaki ou Marcos Suka-Umu…. Avec 21 victoires pour 13 défaites, une demi-finale de Leaders Cup, les redgiants allaient réussir une saison qui marquera l’histoire du club. Et la mémoire d’un public qui s’est pris au jeu, venant en masse et poussant comme jamais ses chouchous vers des succès à la pelle. Au final, le LMB ne perdrait que 4 fois à domicile en 10 mois, échouant d’un souffle au match 3 des quarts de finale de playoffs contre orléans et le fameux shoot au buzzer de Jonathan Stark. Pour ce qui était la dernière saison de présidence de Bienvenue Djomatin, ce dernier respectait sa feuille de route, martelant que l’avenir du club passait par la structuration. Ainsi, le tout fraîchement retraité Jean Victor Traoré prenait dans la foulée le poste de Manager Général quand l’organigramme s’étoffait d’une responsable communication, d’un responsable marketing et d’une comptable.

 

 

CHANGEMENT A LA TÊTE DU CLUB

Nicolas Bigo succède à Bienvenue Djomatin

Le début de l’exercice 2023-24 voit l’organigramme du club changer à sa tête avec la succession de Nicolas Bigo à la présidence du LMB. Homme de conviction, partenaire de longue date du club, il arrive entouré de deux vice-présidents, d’un groupe d’administrateurs bien décidés à faire perdurer le cercle vertueux, le LMB tourne la page Bienvenue Djomatin avec un credo : lobbying et développement commercial. En ce sens, l’arrivée d’un responsable commercial et d’une responsable RSE doivent permettre aux redgiants de franchir un cap et de combler son retard sur la concurrence.

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